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Le portage salarial continue sa percée chez les cadres français

03/10/2014

Une récente étude réalisée par TNS Sofres pour le compte de la Fondation ITG et publiée dans les Echos vient confirmer la progression constante de la connaissance et de l’intérêt que portent les cadres à cette solution.

 

La reconnaissance du portage : + 11 points de notoriété chez les cadres, 87% d’intéressés

C’est désormais plus d’un cadre français sur deux qui connait le portage salarial. Alors qu’en 2013, un précédent sondage réalisé par l’entreprise de portage ITG avait placé la notoriété à 42%, le sondage publié cette semaine fixe la barre à 52%.

Et lorsque la question porte sur son intérêt, c’est un score important de 87% d’opinions positives que recueille le portage. En effet, l’aspect mixte du portage qui permet à des indépendants de conserver ou d’acquérir les avantages du salariat séduit les cadres.

Ces résultats confirment l’évolution du portrait-robot du cadre français : en recherche de sécurité dans un écosystème économique en crise mais en quête d’autonomie pour s’accomplir professionnellement.

Interrogés sur les autres nouvelles formes d’emploi, les scores de notoriété restent élevés. Le meilleur score revient logiquement aux SCOP (71%) qui ont « bénéficié » du miroir grossissant médiatique.

Viennent ensuite les groupements d’employeur (connus de 54% des cadres) et à plus faible seulement 26% des cadres déclarent avoir entendu parler des coopératives d’activités et d’emploi.

 

Les avantages du portage à la loupe

Les cadres interrogés sur les protections qu’ils pourraient rechercher s’ils se lançaient dans une activité indépendante ont livré des réponses claires et parfois surprenantes.

Leur recherche principale étant : la possibilité de disposer d’une assurance maladie dans le cadre d’une activité indépendante plébiscitée par 56% des salariés.

Idem pour la possibilité de cotiser à la retraite qui recueille 48% des réponses des cadres.

Paradoxalement, souvent mise en avant, l’assurance chômage promise par le portage salarial n’est citée que par 45 % des sondés juste devant la mutuelle (37 %).

Même constat pour  « l’aide à la gestion administrative et financière » item important pour  26% des cadres puis enfin « l’épargne salariale » pour 23% et « la caution permettant de répondre aux appels d’offres » pour 21%.

Interrogés sur les dispositifs importants dans le cadre d’une activité indépendante, les salariés valorisent avant tout les mesures permettant de conjuguer liberté d’entreprendre et protection de leur propre personne.

 

L’évolution globale du marché du travail favorable au portage

Si les cadres sont 87% à se définir comme satisfaits de leur travail et si le mot « attachement » est le premier mot qu’ils retiennent pour décrire leur sentiment à l’égard de leur entreprise (50%), les cadres font preuve d’un réalise certain en matière d’évolution du marché du travail.

Tout d’abord, ils placent l’autonomie et la rémunération comme leur précoccupation principale dans des proportions similaires.

Surtout, ils considèrent qu’à l’avenir les mutations du marché de l’emploi entraineront que le CDI ne sera plus la norme (65%). Cette évolution est la conséquence d’une nouvelle façon mois linéaire de voir le travail. Les cadres connaissent désormais la flexibilité dans les horaires de travail (pour 25%), le travail collectif, qu’il s’agisse d’open-spaces en interne ou de co-working en externe, (pour 25% des cadres aussi), et la progression de l’implantation du télétravail (qui commence à se mettre en place dans 30% des entreprises).

Logique donc que 93% des participants à ce sondage considère que chacun connaitra dans sa vie professionnelle plusieurs transitions et reconversions et pour 62% des sondés, une majorité de salariés aura même plusieurs emplois en même temps.

C’est donc un marché du travail plus souple, moins rectiligne que dessinent les cadres. Une vie professionnelle qui s’affranchira des frontières traditionnelles que sont la retraite, le statut de salarié et d’indépendant, ou le CDI en tant que norme.